Les gorges de la Véroncle

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	La visite des gorges de Véroncle, véritables chefs-d’œuvre d&#39;aménagements hydrauliques, rupestres et architecturaux est associée à la découverte d&#39;un site naturel étonnant, riche en vestiges d&#39;une très ancienne occupation humaine. L&#39;ouverture du chemin des bois de Jean de Mare à la Charlette a été réalisé. L&#39;itinéraire emprunté correspond à la route directe cet itinéraire peut devenir impraticable suivant le débit du torrent, quelques passages sportifs dans les rochers, parfaitement accessible à de bons randonneurs, se renseigner auprès du Parc du Luberon et vérifier les conditions météo avant de partir.</p>
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	Je propose ce parcours depuis la D2 en venant de Gordes avec retour par les bois d&#39;Audibert et Joucas:</p>
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	Les deux premiers moulins ont pratiquement disparu : Celui des Cortasses (Moulin N° 1) et celui des Grailles 2 ( Moulin N° 2 ) .<br />
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	Rentrer dans les gorges. Après quelques minutes on voit sur la gauche une baume qui servait de bergerie, avec une partie fermée par un mur qui devait servir au berger.<br />
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	Juste au dessus, à environ 30 m, le moulin Cabrier (Moulin N° 4). Le système technique de ce moulin est encore visible, comme celui de Jean de Marre 1.<br />
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	Un panneau explique le fonctionnement du moulin.<br />
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	Les deux meules sont encore en place.<br />
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	En amont du bâtiment, on voit la resclause (retenue d&#39;eau) remarquablement construite en pierre de taille.<br />
	On voit au fond l&#39;orifice du canon qui amenait l&#39;eau au rodet (La roue actionnée par l&#39;eau qui entraînait la meule).<br />
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	En remontant, le chemin utilise le béal (canal d&#39;amenée d&#39;eau) creusé dans la roche.<br />
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	Une vingtaine de mètres plus loin, échelle puis le "pas de Marie-Hélène" qui surplombe la cascade (Souvent à sec).<br />
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	Continuons notre chemin.<br />
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	Une corde à noeuds va vous aider à franchir un obstacle, et on voit un tas d&#39;éboulis récent et son point de départ sur la falaise.<br />
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	Le chemin continue, avec des passages glissants et une bonne montée.</p>
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	Au bord du chemin, un pistachier<br />
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	On arrive au goulet : passage étroit, parfois un peu délicat.<br />
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	Ce passage est très piégeant, attention!!!<br />
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	La gorge s&#39;élargit : On arrive au canyon.<br />
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	Des randonneurs ont construit des cairns. Vous pouvez rajouter votre pierre.<br />
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	Un tronc d&#39;arbre tombé lors de l&#39;orage de juillet 1998.<br />
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	Toujours le canyon, et nous arrivons au moulin Jean de Marre 2, dit "Gruaire" (Moulin N° 5)<br />
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	Arrivée à Jean de Marre 2 ( Moulin gruaire) qui servait à fabriquer la fine fleur de la farine.<br />
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	La date de 1800 est gravée sur la porte : Il s&#39;agit probablement d&#39;une restauration car le moulin date du XVI° siècle.<br />
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	Le chemin continue et on arrive au moulin N° 6 : Jean de Marre 1.<br />
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	Comme pour le Gruaire, la date de 1727 gravée sur le linteau doit indiquer un agrandissement, sa construction date probablement du XVI° siècle.<br />
	Contrairement aux autres, ce moulin était aussi une exploitation agricole, et donc probablement habité en permanence. On voit encore une cheminée et un évier.<br />
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	Sur la falaise en face du moulin, on voit des cascades par temps de fortes pluies, et des stalagtites de glace en hiver.<br />
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	A partir de ce moulin il est possible de prendre à gauche un chemin muletier qui monte sur le plateau, et de redescendre vers le point de départ par un chemin large et empierré.<br />
	De ce chemin, on a de belles vues sur le canyon.<br />
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	En continuant de remonter la gorge de Véroncle, on a deux possbilités : Soit suivre le lit du ruisseau ( Le plus facile) , soit passer par la cheminée qui servait de canon d&#39;arrivée d&#39;eau au moulin du puits de Cata (Moulin N° 7). Cette cheminée , sur la gauche, n&#39;est pas facile à trouver, mais n&#39;est-ce pas là un plaisir supplémentaire ?.<br />
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	A part cette cheminée, il ne reste plus rien du moulin.<br />
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	A coté du moulin, on voit le "puits de Cata", un aven probablement relié au réseau de la fontaine de Vaucluse.<br />
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	Plus loin : Le moulin la Charlesse (Moulin N° 8) en mauvais état.<br />
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	On peut admirer l&#39;appareillage du mur de force, et l&#39;entrée du canon.</p>
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	Puis le moulin du dévissé (Moulin N° 9), qui avait trois étages : de bas en haut , la chambre des eaux, la chambre des meules, le logement du meunier servant en même temps de grenier à blé. Le linteau porte la date de 1573.<br />
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	Enfin le moulin des étangs (Moulin N° 10)transformé en maison d&#39;habitation. Construit en 1581, agrandi vers le XVIII° siècle).<br />
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	Barrant le vallon, on voit un grand mur : C&#39;était le barrage qui retenait l&#39;eau.<br />
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	L&#39;étang que formait ce barrage est maintenant comblé par la terre.<br />
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	De là on peut prendre un chemin à droite qui monte sur le plateau et revenir au point de départ par le bois d&#39;Audibert</p>